10 Bis av Buffon, 77290 MITRY MORY
tel: 01 64 27 19 03
10 Bis av Buffon, 77290 MITRY MORY
tel: 01 64 27 19 03 Denier du culte
10 Bis av Buffon, 77290 MITRY MORY tel: 01 64 27 19 03 Denier du culte Bulletin paroissial adresses, plan et accès Horaires
10 Bis av Buffon, 77290 MITRY MORY tel: 01 64 27 19 03 denier du culte Bulletin paroissial adresses et plan Horaires
Histoire
Église Notre-Dame des Saints-Anges
La localité de Mitry-Mory se compose de 3 agglomérations : Mitry-Bourg, Mory et les Acacias et Mitry-le-Neuf.
En janvier 1923, l’abbé Didier, alors curé de Mitry-Mory depuis 16 ans, fait naître une nouvelle série de « l’Echo Paroissial », bulletin qui paraissait depuis 1914 et dont la publication a été interrompue par la guerre.
Ce bulletin annonçait les nouvelles de la paroisse ainsi que les heures des offices.
A l’époque, la messe était dite à l’ Église, à la Chapelle des Sœurs (aujourd’hui désaffectée) et à la Chapelle de la Villette-aux-Aulnes (démolie depuis). Dans le N° 23 de décembre 1924, on lit pour la première fois la rubrique « Catéchismes ». En septembre, 1925, on y trouve un article intitulé « Pour les lotissements du Pont de Mitry » dont voici quelques passages :
« Les lotissements du Pont de Mitry ont pris un tel développement entre Villeparisis et la Villette aux Aulnes que la création d’écoles est une nécessité qui s’impose absolument……
Mais si l’école est nécessaire, une église ne l’est pas moins…. »
« L’heure est venue de réaliser notre projet. Il n’est pas possible de laisser plus longtemps, sans un lieu de culte, une population de 3000 habitants.
Un terrain a été réservé. »
Le 30 septembre 1926, l’abbé Didier est chargé personnellement par l’évêque de Meaux de la fondation d’un lieu de culte dans ce nouveau quartier de Mitry-le-Neuf.
Une souscription est alors ouverte pour la construction d’une chapelle. Dans son « Echo Paroissial », l’abbé Didier rendra compte aux lecteurs du financement de cette souscription.
En août 1927, on s’intéresse à cette chapelle de partout : des habitants de Mitry, Paris, Chelles, Saint-Denis… envoient des dons.
En juillet 1929, un terrain est acheté à l’angle des rues Buffon et Julie Antoinette, dans le lotissement de Mitry-Cottage.
L’abbé Didier donne des conférences à Meaux, Montsoult, sur les lotissements et s’adresse à tous les auditoires possibles.
Dès janvier 1930, l’abbé Didier achète à la SNCF une maison en bois qui avait servi à loger son personnel dans la Cité en Bois près de la gare de Mitry-Claye. Elle servira de chapelle.
Cette baraque a coûté 2000 F. et son transport 570 F. L’installation est effectuée bénévolement par monsieur Prosper DONY, menuisier à Mitry-Bourg.
Le 15 février 1930, les enfants du « caté » (une soixante) y tiennent leur 1ère réunion.
Enfin, en mars 1930, notre petite chapelle est construite. Elle n’a pas encore d’autel. Elle est dédiée à Saint-Vincent-de-Paul. Elle est inaugurée le 9 mars 1930. De grandes festivités ont lieu pour son inauguration, environ 300 personnes y participent, ce qui a pour effet de démontrer son exigüité. La souscription continuera donc pour son aménagement et son agrandissement.
Un spectacle est donné par une troupe théâtrale d’amateurs « Les Gais Lurons » (22ème d’aviation de Chartres).
Toutes sortes de dons affluent : linge d’autel, vases, statues, candélabres., etc…
Trois mois plus tard, elle est agrandie et coiffée de son clocher.
Le 1er juin, elle reçoit une cloche dont l’inscription gravée sur place de cuivre dit :
Le 1er Juin 1930, j’ai été bénite par l’abbé Didier, curé de Mitry.
J’ai eu pour parrain M. Maurice PIOT et pour marraine Mme Colette Daudré, son épouse, qui m’ont nommée Colette-Jacqueline ».
Cette cloche, d’un diamètre de 42cm,5 et d’un poids de 52 kg, avait été achetée à Paris.
Cette cloche disparaît en 1941, Elle fut ramassée par les Allemands lors de leur campagne de récupération des métaux non ferreux.
En septembre 1930, l’abbé Didier annonce : j’ai le moyen de construire une église définitive ».
En effet, une dame veuve et fortunée, Madame Saint-Ange Trutat, a décidé, avant d’entrer en religion, de consacrer sa fortune à la construction d’une église. Elle choisit de réaliser son projet. Un comité est alors constitué autour de la donatrice qui y établit son fondé de pouvoir ; c’est ce dernier qui règlera toutes les questions matérielles directement avec l’Association Diocésaine.
Une fois de plis, il reste à l’abbé Didier de trouver un emplacement et le moyen d’agrandir l’espace entourant la chapelle. En décembre 1930, achat de la propriété de M. et Mme Davesne sise rue Buffon (une maison et un lot de terrain) signé par l’abbé Didier pour l’Association Diocésaine.
Puis MM. Renaux, Fleith et Ollier cèdent également leurs terrains, soit au total un ensemble de 13 lots (emplacement actuel de l’église, de son parc et du presbytère) .
En janvier 1931, les terrains sont payés. Les travaux de construction de l’église peuvent être envisagés. Mais il faut d’abord déboiser les terrains et effectuer des sondages pour connaître la nature du sol.
L’architecte qui est choisi se nomme Julien Barbier. Il est diplômé du Gouvernement et a déjà fait ses preuves. Il engage l’entreprise de construction Eugène Lavaux de Braisne (Aisne). Les premiers ouvriers arrivent le 4 mars 1932. Le premier coup de pioche est donné le 22 mars.
Le 12 juin 1932 à 15 h. c’est la bénédiction de la première pierre. Cette pierre dite « première » est en réalité une pierre creuse dans laquelle sont renfermés les documents qui attestent l’origine de l’église. Cette pierre est scellée dans l’un des piliers de la tour porche du clocher. La sacristie et une partie de l’église sont couvertes en novembre de la même année et les conduites souterraines du chauffage sont posées.
En janvier 1933, croix et coq « doré » sont placés au sommet du clocher et en février, le bas-relief du tympan de la façade, œuvre du sculpteur, M. Jules Dechin, est fixé au dessus de la grand’porte.
Le 21 mai 1933, la nouvelle église est bénite par le nouvel évêque de Meaux, Monseigneur Lamy, devant une assistance considérable venue de Mitry et d’ailleurs. La cérémonie religieuse se déroula calmement mais le départ des participants, en fin de journée, fut assez mouvementé.
C’est en novembre 1934 que M. Leroy, horticulteur à Tremblay-les-Gonesse, aménagea parc et jardin autour de l’église : troènes, fusains, conifères, buis, etc…
Enfin, par ordonnance du 16 juillet 1935, après délibération du Chapitre de l’église cathédrale de Meaux, l’évêque érige en église paroissiale l’église Notre-Dame des Saints-Anges de Mitry-Mory.
Le 18 août, l’abbé Didier est nommé curé de la nouvelle paroisse.
Il est remplacé dans la paroisse Saint-Martin par l’Abbé Molveau.
En entrant dans l’église, à gauche, se trouve le baptistère séparé de la nef par une grille en fer forgé.
A gauche du chœur, se trouve un orgue petit orgue acheté par l’AROEHM. Cet orgue est destiné à remplacer l’orgue historique St Martin, en réparations. Ce petit orgue a été prêté à la Paroisse Notre-Dame des Saints-Anges en 1986.
Le 3 mai 1936, l’évêque de Meaux, Monseigneur Lamy, bénit la cloche de l’église. Cette cloche , d’un poids de 500 kg. a été fondue par M. Blanchet. Elle a pour nom Thérèse Marie-Ange. Son parrain est M. Marius Carli et ses marraines Mmes Carli et Dehaut.
Le Chemin de Croix en mosaïque, est l’œuvre de M. Passinetti qui avait déjà créé un tableau représentant la Vierge.
L’installation du Chemin de Croix fut achevée en juin 1937 et sa bénédiction eut lieu le 3 octobre 1937 par l’évêque de Meaux Monseigneur Evrard.
A l ’intérieur de cette église, nous pouyons admirer les fresques peintes par une artiste de talent : madame Geneviève Luis :
au-dessus du maître-autel : la fresque représente la Vierge entourée d’anges.
sur la face avant de la tribune, une autre fresque, datant de 1939, représente divers
évènements de la vie de la Vierge.
Mme Luis est née le 17 janvier 1905 à Amiens ; elle est d’origine pyrénéenne et espagnole par sa famille paternelle, mais implantée en Ile-de-France par sa famille maternelle, notamment à Mitry-Mory. Elle meurt le 1er mars 1989.
A droite du chœur, l’autel de la Vierge est orné d’une statue « la Vierge à l’Enfant » , don d’un habitant de Mitry-le-Neuf, M. François Vadel.
Derrière le maître-autel, on peut voir les bustes du Chanoine Didier et de M. Barbier, architecte.
D’après les articles de Gisèle Savin.
Histoire
Église Notre-Dame des Saints-Anges
La localité de Mitry-Mory se compose de 3 agglomérations : Mitry-Bourg, Mory et les Acacias et Mitry-le-Neuf.
En janvier 1923, l’abbé Didier, alors curé de Mitry-Mory depuis 16 ans, fait naître une nouvelle série de « l’Echo Paroissial », bulletin qui paraissait depuis 1914 et dont la publication a été interrompue par la guerre.
Ce bulletin annonçait les nouvelles de la paroisse ainsi que les heures des offices.
A l’époque, la messe était dite à l’ Église, à la Chapelle des Sœurs (aujourd’hui désaffectée) et à la Chapelle de la Villette-aux-Aulnes (démolie depuis). Dans le N° 23 de décembre 1924, on lit pour la première fois la rubrique « Catéchismes ». En septembre, 1925, on y trouve un article intitulé « Pour les lotissements du Pont de Mitry » dont voici quelques passages :
« Les lotissements du Pont de Mitry ont pris un tel développement entre Villeparisis et la Villette aux Aulnes que la création d’écoles est une nécessité qui s’impose absolument……
Mais si l’école est nécessaire, une église ne l’est pas moins…. »
« L’heure est venue de réaliser notre projet. Il n’est pas possible de laisser plus longtemps, sans un lieu de culte, une population de 3000 habitants.
Un terrain a été réservé. »
Le 30 septembre 1926, l’abbé Didier est chargé personnellement par l’évêque de Meaux de la fondation d’un lieu de culte dans ce nouveau quartier de Mitry-le-Neuf.
Une souscription est alors ouverte pour la construction d’une chapelle. Dans son « Echo Paroissial », l’abbé Didier rendra compte aux lecteurs du financement de cette souscription.
En août 1927, on s’intéresse à cette chapelle de partout : des habitants de Mitry, Paris, Chelles, Saint-Denis… envoient des dons.
En juillet 1929, un terrain est acheté à l’angle des rues Buffon et Julie Antoinette, dans le lotissement de Mitry-Cottage.
L’abbé Didier donne des conférences à Meaux, Montsoult, sur les lotissements et s’adresse à tous les auditoires possibles.
Dès janvier 1930, l’abbé Didier achète à la SNCF une maison en bois qui avait servi à loger son personnel dans la Cité en Bois près de la gare de Mitry-Claye. Elle servira de chapelle.
Cette baraque a coûté 2000 F. et son transport 570 F. L’installation est effectuée bénévolement par monsieur Prosper DONY, menuisier à Mitry-Bourg.
Le 15 février 1930, les enfants du « caté » (une soixante) y tiennent leur 1ère réunion.
Enfin, en mars 1930, notre petite chapelle est construite. Elle n’a pas encore d’autel. Elle est dédiée à Saint-Vincent-de-Paul. Elle est inaugurée le 9 mars 1930. De grandes festivités ont lieu pour son inauguration, environ 300 personnes y participent, ce qui a pour effet de démontrer son exigüité. La souscription continuera donc pour son aménagement et son agrandissement.
Un spectacle est donné par une troupe théâtrale d’amateurs « Les Gais Lurons » (22ème d’aviation de Chartres).
Toutes sortes de dons affluent : linge d’autel, vases, statues, candélabres., etc…
Trois mois plus tard, elle est agrandie et coiffée de son clocher.
Le 1er juin, elle reçoit une cloche dont l’inscription gravée sur place de cuivre dit :
Le 1er Juin 1930, j’ai été bénite par l’abbé Didier, curé de Mitry.
J’ai eu pour parrain M. Maurice PIOT et pour marraine Mme Colette Daudré, son épouse, qui m’ont nommée Colette-Jacqueline ».
Cette cloche, d’un diamètre de 42cm,5 et d’un poids de 52 kg, avait été achetée à Paris.
Cette cloche disparaît en 1941, Elle fut ramassée par les Allemands lors de leur campagne de récupération des métaux non ferreux.
En septembre 1930, l’abbé Didier annonce : j’ai le moyen de construire une église définitive ».
En effet, une dame veuve et fortunée, Madame Saint-Ange Trutat, a décidé, avant d’entrer en religion, de consacrer sa fortune à la construction d’une église. Elle choisit de réaliser son projet. Un comité est alors constitué autour de la donatrice qui y établit son fondé de pouvoir ; c’est ce dernier qui règlera toutes les questions matérielles directement avec l’Association Diocésaine.
Une fois de plis, il reste à l’abbé Didier de trouver un emplacement et le moyen d’agrandir l’espace entourant la chapelle. En décembre 1930, achat de la propriété de M. et Mme Davesne sise rue Buffon (une maison et un lot de terrain) signé par l’abbé Didier pour l’Association Diocésaine.
Puis MM. Renaux, Fleith et Ollier cèdent également leurs terrains, soit au total un ensemble de 13 lots (emplacement actuel de l’église, de son parc et du presbytère) .
En janvier 1931, les terrains sont payés. Les travaux de construction de l’église peuvent être envisagés. Mais il faut d’abord déboiser les terrains et effectuer des sondages pour connaître la nature du sol.
L’architecte qui est choisi se nomme Julien Barbier. Il est diplômé du Gouvernement et a déjà fait ses preuves. Il engage l’entreprise de construction Eugène Lavaux de Braisne (Aisne). Les premiers ouvriers arrivent le 4 mars 1932. Le premier coup de pioche est donné le 22 mars.
Le 12 juin 1932 à 15 h. c’est la bénédiction de la première pierre. Cette pierre dite « première » est en réalité une pierre creuse dans laquelle sont renfermés les documents qui attestent l’origine de l’église. Cette pierre est scellée dans l’un des piliers de la tour porche du clocher. La sacristie et une partie de l’église sont couvertes en novembre de la même année et les conduites souterraines du chauffage sont posées.
En janvier 1933, croix et coq « doré » sont placés au sommet du clocher et en février, le bas-relief du tympan de la façade, œuvre du sculpteur, M. Jules Dechin, est fixé au dessus de la grand’porte.
Le 21 mai 1933, la nouvelle église est bénite par le nouvel évêque de Meaux, Monseigneur Lamy, devant une assistance considérable venue de Mitry et d’ailleurs. La cérémonie religieuse se déroula calmement mais le départ des participants, en fin de journée, fut assez mouvementé.
C’est en novembre 1934 que M. Leroy, horticulteur à Tremblay-les-Gonesse, aménagea parc et jardin autour de l’église : troènes, fusains, conifères, buis, etc…
Enfin, par ordonnance du 16 juillet 1935, après délibération du Chapitre de l’église cathédrale de Meaux, l’évêque érige en église paroissiale l’église Notre-Dame des Saints-Anges de Mitry-Mory.
Le 18 août, l’abbé Didier est nommé curé de la nouvelle paroisse.
Il est remplacé dans la paroisse Saint-Martin par l’Abbé Molveau.
En entrant dans l’église, à gauche, se trouve le baptistère séparé de la nef par une grille en fer forgé.
A gauche du chœur, se trouve un orgue petit orgue acheté par l’AROEHM. Cet orgue est destiné à remplacer l’orgue historique St Martin, en réparations. Ce petit orgue a été prêté à la Paroisse Notre-Dame des Saints-Anges en 1986.
Le 3 mai 1936, l’évêque de Meaux, Monseigneur Lamy, bénit la cloche de l’église. Cette cloche , d’un poids de 500 kg. a été fondue par M. Blanchet. Elle a pour nom Thérèse Marie-Ange. Son parrain est M. Marius Carli et ses marraines Mmes Carli et Dehaut.
Le Chemin de Croix en mosaïque, est l’œuvre de M. Passinetti qui avait déjà créé un tableau représentant la Vierge.
L’installation du Chemin de Croix fut achevée en juin 1937 et sa bénédiction eut lieu le 3 octobre 1937 par l’évêque de Meaux Monseigneur Evrard.
A l ’intérieur de cette église, nous pouyons admirer les fresques peintes par une artiste de talent : madame Geneviève Luis :
au-dessus du maître-autel : la fresque représente la Vierge entourée d’anges.
sur la face avant de la tribune, une autre fresque, datant de 1939, représente divers
évènements de la vie de la Vierge.
Mme Luis est née le 17 janvier 1905 à Amiens ; elle est d’origine pyrénéenne et espagnole par sa famille paternelle, mais implantée en Ile-de-France par sa famille maternelle, notamment à Mitry-Mory. Elle meurt le 1er mars 1989.
A droite du chœur, l’autel de la Vierge est orné d’une statue « la Vierge à l’Enfant » , don d’un habitant de Mitry-le-Neuf, M. François Vadel.
Derrière le maître-autel, on peut voir les bustes du Chanoine Didier et de M. Barbier, architecte.
D’après les articles de Gisèle Savin.
@Copyright NDSA 2016
Développé par VANHOUTTE Nicolas & BERTHELEU Richard
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